Toutes questions dans le domaine fiscale, assurances, immobilier suisses et internationale concernant notamment :
Nos prestations comprennent le domaine fiscal, administratif, juridique tels que : consultations juridiques, conseils fiscaux, planification fiscale et successorale, "ruling" fiscaux, procédure fiscale non contentieuse et contentieuse, droit fiscal y compris la préparation de déclaration d'impôt ou de décomptes TVA, conseils en assurances ainsi que de leur fiscalité.
Notre Fiduciaire offre toute une gamme de solutions adaptées tant à la fiscalité des individus (statuts des cadres étrangers, stock option, fiscalité de la prévoyance et des assurances, changement de domicile) que des entreprises (fiscalité des sociétés, régime spécial des holdings et des sociétés de base, TVA).
Nous assistons également nos clients dans toute démarche administrative auprès des offices cantonaux et fédéraux.
The corporation is mostly active in the field of taxation, whether domestic or international. This area of specialization includes, among others, services relating to :
The services offered include legal consultations, tax advice, the assistance in estate planning, the set up of efficient tax structures, the obtaining of tax rulings, the conduct of tax negotiations, the assistance in tax litigation, the preparation of tax returns, including VAT returns.
Our fiduciary offers numerous suggestions adapted to the specific tax situations of individuals (expatriates, optimization of compensation taxation, share and stock options, pension funds and insurances, estate planning) and corporations (corporate tax, holding status, domiciliary companies, VAT).
The corporation also assists its clients with respect to any necessary actions to be taken with the tax administration.
We are available to answer all these questions and more, and ensure your money is in the right place.
Depuis le 1er janvier 2024, le montant du salaire minimum genevois est de CHF 24.32 de l'heure. Il s'agit d'un salaire horaire brut.
Il était de :
• CHF 24.-- de l'heure au 1er janvier 2023
• CHF 23.27.--. de l'heure au 1er janvier 2022
• CHF 23.14.-- de l'heure au 1er janvier 2021
• CHF 23.-- de l'heure à son introduction le 1er novembre 2020
Chaque année, le salaire minimum est indexé au coût de la vie, sur la base de l'indice genevois des prix à la consommation. Dans les secteurs de l’agriculture et de la floriculture, les minima sont différents.
Si vous ne l'avez pas appliqué depuis le 1er novembre 2020, vous devez le verser rétroactivement.
Par salaire, il faut entendre le salaire déterminant au sens de la législation en matière d'assurance-vieillesse et survivants (AVS). L'ensemble des montants soumis à l'AVS entrent dans sa composition, hormis les indemnités prévues par la loi sur le travail. Pour le personnel payé à l'heure, les indemnités pour vacances et jours fériés s'ajoutent au salaire minimum.
Eléments liés au calcul du salaire
13ème salaire
Personnel payé à l’heure, indemnités pour jours de vacances et jours fériés.
Salaire minimum en 2024:
Salaire mensuel brut
2'529.28 CHF (sur 12 mois)
2'334.72 CHF (sur 13 mois)
Salaire minimum en 2023
Salaire mensuel brut
4'680.00 CHF (sur 12 mois)
4'320.00 CHF (sur 13 mois)
Exemples d'application du salaire minimum
Salaire mensuel brut par années
Calcul du salaire mensuel brut (x 12)
2024
Salaire horaire : CHF 24.32
40h : CHF 4'215.47 | 41h : CHF 4'320.85 | 42h : CHF 4'426.24 | 45h : CHF 4'742.40
2023
Salaire horaire : CHF 24.00
40h : CHF 4'160.00 | 41h : CHF 4'264.00 | 42h : CHF 4'368.00 | 45h : CHF 4'680.00
2022
Salaire horaire : CHF 23.27
40h : CHF 4'033.47 | 41h : CHF 4'134.30 | 42h : CHF 4'235.14 | 45h : CHF 4'537.65
2021
Salaire horaire : CHF 23.14
40h : CHF 4'010.93 | 41h : CHF 4'111.21 | 42h : CHF 4'211.48 | 45h : CHF 4'512.30
2020
Salaire horaire : CHF 23.00
40h : CHF 3'986.67 | 41h : CHF 4'086.33 | 42h : CHF 4'186.00 | 45h : CHF 4'485.00
Salaire mensuel brut avec treizième salaire contractuel par années
Calcul du salaire mensuel brut avec treizième salaire contractuel :
2024
Salaire horaire : CHF 22.45
40h : CHF 3'891.20 | 41h : CHF 3'988.48 | 42h : CHF 4'085.76 | 45h : CHF 4'377.60
2023
Salaire horaire : CHF 22.15
40h : CHF 3'840.00 | 41h : CHF 3'936.00 | 42h : CHF 4'032.00 | 45h : CHF 4'320.00
2022
Salaire horaire : CHF 21.48
40h : CHF 3'723.20 | 41h : CHF 3'816.28 | 42h : CHF 3'909.36 | 45h : CHF 4'188.60
2021
Salaire horaire : CHF 21.36
40h : CHF 3'702.40 | 41h : CHF 3'794.96 | 42h : CHF 3'887.52 | 45h : CHF 4'165.20
2020
Salaire horaire : CHF 21.23
40h : CHF 3'680.00 | 41h : CHF 3'772.00 | 42h : CHF 3'864.00 | 45h : CHF 4'140.00
Salaire horaire avec jours fériés et vacances
Calcul pour l'année 2024 avec 9 jours fériés indemnisés (3.90%). Sans treizième salaire.
Salaire horaire brut de base : CHF 24.32
+ jours fériés (3.90%) : CHF 0.945
Total I : CHF 25.27
+ vacances (8.33%) : CHF 2.11
Total II : CHF 27.37
+ 13ème (8.33%) : CHF 0.00
Total final : CHF 27.37
Avec treizième salaire.
Salaire horaire brut de base : CHF 22.45 + (1/12 x 22.45)
+ jours fériés (3.90%) : CHF 0.87
Total I : CHF 23.32
+ vacances (8.33%) : CHF 1.94
Total II : CHF 25.27
+ 13ème (8.33%) : CHF 2.11
Total final : CHF 27.37
Exemple pour l'année 2023 avec 9 jours fériés indemnisés (3.90%). Sans treizième salaire.
Salaire horaire brut de base : CHF 24.00
+ jours fériés (3.90%) : CHF 0.94
Total I : CHF 24.94
+ vacances (8.33%) : CHF 2.08
Total II : CHF 27.01
+ 13ème (8.33%) : CHF 0.00
Total final : CHF 27.01
Avec treizième salaire.
Salaire horaire brut de base : CHF 22.15 + (1/12 x 22.15)
+ jours fériés (3.90%) : CHF 0.86
Total I : CHF 23.02
+ vacances (8.33%) : CHF 1.92
Total II : CHF 24.94
+ 13ème (8.33%) : CHF 2.08
Total final : CHF 27.01
Les contribuables se demandent souvent quelles taxes ils doivent payer pour les opérations qu’ils effectuent, notamment les donations. Voici un aperçu des règles fiscales à connaître pour éviter les charges excessives.
Abattement sur les donations : jusqu’à 100 000 euros
Exemple : Les parents peuvent donner jusqu’à 100 000 euros à chaque enfant tous les 15 ans sans taxes. Un abattement de 31 865 euros est également possible sur les donations en argent, si le parent a moins de 80 ans et l’enfant plus de 18 ans.
Cadeaux courants
Un cadeau courant n’a pas besoin d’être déclaré aux autorités fiscales, et n'est pas soumis à imposition.
Ce n’est pas considéré comme une donation, donc pas de droit de donation à payer. De plus, le montant offert n’est pas inclus dans l’héritage.
Il est conseillé que ce type de transaction soit fait occasionnellement, pour des occasions spéciales (anniversaires, fêtes, etc.).
Barème des droits de donation
Dans certains cas, un cadeau peut être considéré comme une donation. Les droits de donation seront alors calculés selon un barème établi :
Moins de 8 072 euros : 5 %
Entre 8 072 euros et 12 109 euros : 10 %
Entre 12 109 euros et 15 932 euros : 15 %
Entre 15 932 euros et 552 324 euros : 20 %
Entre 552 324 euros et 902 838 euros : 30 %
Entre 902 838 euros et 1 805 677 euros : 40 %
Plus de 1 805 677 euros : 45 %
Assurance-vie et succession
L'assurance-vie est un outil efficace pour planifier sa succession et transmettre des biens de manière progressive. Elle permet de donner de l’argent à des personnes choisies sans passer par les autorités et sans payer de taxes (sauf si les montants sont très élevés). Et de choisir une clause spécifique pour répartir les capitaux entre plusieurs bénéficiaires (par exemple, conjoint et enfants).
En tant qu’étranger, puis-je créer seul une entreprise en Suisse ?
Nationalités concernées : Citoyens de l'UE, de l'AELE et pays tiers
Les règles concernant la création d'entreprise en Suisse varient selon la nationalité. Les citoyens de l'UE, de l'AELE, ainsi que des pays tiers, doivent tenir compte de certaines conditions. Depuis le 1er janvier 2022, les ressortissants croates bénéficient également de la libre circulation complète.
Pour créer une entreprise en Suisse, la nationalité des fondateurs n’est généralement pas un obstacle. Cependant, il existe un système dual :
Cet article explique les points importants à considérer pour les étrangers souhaitant créer une entreprise en Suisse (société anonyme, société à responsabilité limitée, raison individuelle).
Conditions pour les citoyens de l’UE/AELE
Tous les citoyens de l’UE et de l’AELE peuvent se mettre à leur compte en Suisse. Selon l'accord sur la libre circulation des personnes :
Règles pour les frontaliers
Les frontaliers des pays de l'UE/AELE peuvent créer une entreprise en Suisse et y exercer une activité indépendante, sous les mêmes conditions que les ressortissants de l’UE/AELE. En revanche, les frontaliers originaires de pays tiers doivent :
Création d’une société en Suisse
Les formes juridiques courantes en Suisse incluent la raison individuelle (RI), la société à responsabilité limitée (Sàrl) et la société anonyme (SA). La nationalité du fondateur n'est pas un obstacle dans la plupart des cas, mais il existe des distinctions importantes :
Création d’entreprise pour les ressortissants de l’UE/AELE
Tous les fondateurs d’une raison individuelle provenant de l’UE ou de l’AELE peuvent s’établir en Suisse. Les Croates, qui bénéficiaient d’un délai transitoire, sont désormais traités sur un pied d'égalité avec les autres citoyens de l'UE.
Création d’entreprise pour les ressortissants de pays tiers
En principe, les ressortissants de pays tiers ne peuvent pas créer de raison individuelle en Suisse, sauf s'ils détiennent un permis d’établissement C. Les personnes sans permis C peuvent faire une demande auprès des autorités cantonales, en prouvant que la nouvelle entreprise aura un impact positif sur le marché du travail en Suisse.
Ouverture d'un compte bancaire
L’ouverture d’un compte bancaire peut être plus difficile que la création d’une entreprise. Si tous les propriétaires sont domiciliés à l'étranger, l'entreprise risque de ne pas obtenir de compte bancaire en Suisse, à moins de passer par de grandes banques, ce qui peut engendrer des frais élevés.
Siège de l’entreprise
Les fondateurs étrangers doivent fournir une adresse d’entreprise en Suisse. Il est important de noter si cette adresse est un « bureau propre » ou une « adresse c/o ». Selon l’ordonnance sur le registre du commerce, l'adresse doit permettre à l’entité d’être jointe à son siège.
Les impôts et taxes varient selon les cantons. Choisir un canton avec des taux d'imposition avantageux peut être bénéfique. Nous proposons ce service dans le canton d’Appenzell Rhodes-Intérieures, l'un des plus attractifs pour les entreprises.
Acquisition de biens immobiliers
Les citoyens de l’UE résidant en Suisse ont les mêmes droits que les Suisses pour l'achat de biens immobiliers. Les entrepreneurs de l’UE, titulaires d’un permis de séjour suisse et vivant à l'étranger, ont des droits similaires à condition que le bien soit utilisé pour leur activité professionnelle. Les résidences secondaires nécessitent une autorisation (LFAIE).
La création d'une entreprise pour les étrangers de l’UE/AELE est relativement simple, tandis que pour ceux des pays tiers, le processus est plus complexe.
L’essentiel en bref :
Création d’une société anonyme :
Nationalité des fondateurs : sans importance.
Domicile : au moins un membre du conseil d’administration doit résider en Suisse.
Création d’une société à responsabilité limitée.
Nationalité des fondateurs : sans importance.
Domicile : au moins un gérant doit résider en Suisse.
Création d’une entreprise individuelle
Nationalité du titulaire : sans importance.
Domicile : varie selon les cantons.
INFORMATIONS FIDUCIAIRES DERNIER TRIMESTRE 2022
RÉVISION DU DROIT DES SUCCESSIONS EN 2023
Dès le 1er janvier 2023 dans le cadre de la révision du droit des successions, LA RÉSERVE HÉRÉDITAIRE POUR LES PARENTS SURVIVANTS DISPARAÎTRA et parallèlement il y aura RÉDUCTION DE LA PART RÉSERVATAIRE DES ENFANTS.
Ainsi la part réservataire des enfants passera de ¾ à la moitié. En revanche, celle du conjoint ou du partenaire RESTERA INCHANGÉE.
Exemple de partage en l’absence de testament, couple sans enfant, MAIS PARENTS SURVIVANTS:
Masse successorale CHF 500’000
Quotité disponible CHF 250’000
Partage successoral; conjoint survivant: CHF 375'000 (3/4 ou 75% DE 500'000)
Partage successoral; père: CHF 62'500 (1/8 ou 12.5% de 500'000)
Partage successoral; mère: CHF 62'500 (1/8 ou 12.5% de 500'000)
Ce partage peut surprendre le conjoint survivant de ce couple sans enfant qui imaginait CONSERVER LA TOTALITÉ DE L’HÉRITAGE.
La prétention des parents du défunt peut être réduite par le biais d’un testament.
Si le défunt avait laissé par testament la totalité de la QUOTITÉ DISPONIBLE à son conjoint, ce dernier aurait pu hériter de CHF 437'500 (250'000 + 187'500)
(part réservataire du conjoint survivant à hauteur de sa moitié légale, soit 50% de 375'000 = 187'500)
(part réservataire du père et de la mère qui s’élève à la moitié de leur part légale ; soit 50% de 62’500= 31'250 x 2)
L’autre moitié qu’on appelle quotité disponible CHF 250'000 serait libre.
AVS ET CAISSE DE PENSION
Il ressort des études menées par différents organismes (banques, institutions de prévoyance etc.) que la majorité des Suisses sont vraiment inquiets sur la sureté de RENTES AVS à l’avenir ainsi que sur la santé financière des Caisses de Prévoyance. Ainsi, par exemple en 2002, un homme de 55 ans avec un salaire annuel de CHF 120'000 pouvait encore recevoir une rente annuelle de CHF 74'920 AVS et CAISSE DE PENSION. Aujourd’hui cette rente annuelle serait de CHF 59'280; SOIT UNE PERTE DE REVENU de CHF 15'640 ou PENSIONS DIMINUÉES DE PLUS DE 20%.
Cette situation ne peut que s’aggraver car la hausse de l’espérance de vie oblige les caisses de pension A RÉDUIRE de plus en plus leur prestations, le taux de conversion légal va diminuer de 6.8% à 6.0%, le taux minimum de rémunération. Ceci voudrait dire qu’avant d’effectuer un rachat de cotisations auprès de la caisse de pension, il faudra se renseigner sur d’autres possibilités de préparer la RETRAITE.
A la lumière de ce qui précède, nous vous encourageons à nous contacter pour une étude personnalisée de votre situation et ainsi pouvoir planifier votre retraite avec des produits défiscalisés.
Quotité disponible et réserve héréditaire - FRANCE
L'héritage laissé par un défunt comprend légalement 2 parties :
La réserve héréditaire – c'est la part de la succession qui doit obligatoirement revenir aux héritiers réservataires, en vertu de la loi : les héritiers réservataires sont les descendants ou, en l'absence de descendants, le conjoint survivant non divorcé.
La quotité disponible – c'est la part de la succession qui peut échapper aux héritiers réservataires ; autrement dit, c'est la portion de la succession qui ne fait pas partie de la réserve héréditaire : le défunt peut donc en disposer librement, par donation ou par testament.
Ainsi, les donations ne doivent pas rogner la réserve héréditaire : elles ne peuvent être prélevées que sur la quotité disponible. Nous faisons le point.
Lorsque la succession présente un caractère international, et dans la situation où la règle de conflit de lois désigne une loi étrangère qui ne connaît pas la réserve héréditaire, la première chambre civile de la Cour de cassation a déclaré dans deux arrêts du 27 septembre 2017 (n° 16-13.151 et n° 16-17.198) « qu’une loi étrangère désignée par la règle de conflit qui ignore la réserve héréditaire n’est pas en soi contraire à l’ordre public international français ». Dans ces conditions, il s'avère donc donc possible d'exhéréder un héritier réservataire.
Toutefois, pour les successions ouvertes à compter du 1er novembre 2021, la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 permet aux héritiers réservataires « lésés » par la législation étrangère de prélever l’équivalent de leurs droits à réserve sur les biens du défunt qui sont situés en France.
Calcul de la quotité disponible
La quotité disponible et la réserve héréditaire sont régies notamment par les articles 912 à 917 du Code civil. Ces articles précisent comment calculer la quotité disponible :
Si le défunt ne laisse pas de descendants mais un conjoint survivant non divorcé, la quotité disponible peut atteindre les trois quarts des biens, sans toutefois dépasser cette proportion – le conjoint survivant non divorcé doit donc obtenir au moins le quart de la succession.
Si le défunt laisse 1 enfant, la quotité disponible ne doit pas excéder la moitié des biens – l'enfant doit donc obligatoirement recevoir au moins la moitié de la succession.
Si le défunt laisse 2 enfants, la quotité disponible ne doit pas excéder le tiers des biens – les deux enfants doivent donc pouvoir se partager au moins les deux tiers des biens.
Si le défunt laisse 3 enfants ou plus, la quotité disponible ne doit pas excéder le quart des biens – les enfants doivent donc pouvoir se partager au moins les trois quarts des biens.
Bon à savoir : par pacte successoral établi devant notaire, un héritier réservataire majeur peut décider, à l'avance, de renoncer à sa part réservataire ou à une portion de cette part.
Quotité disponible entre époux
Le défunt peut prévoir des dispositions plus favorables pour son conjoint survivant.
S'il a des descendants, il peut :
soit laisser au conjoint survivant la quotité disponible de droit commun (qui dépend du nombre de descendants, comme exposé plus haut) ;
soit lui laisser la totalité des biens en usufruit ;
soit lui laisser les trois quarts des biens en usufruit, plus le quart en pleine propriété.
En l'absence de descendants, le conjoint survivant peut recevoir la totalité de la succession.
Quotité disponible : comment la donner ?
Le Code civil définit les différentes façons dont on peut disposer de la quotité disponible. Elle peut être donnée en tout ou en partie soit par acte entre vifs, soit par testament, aux enfants ou autres successibles du donateur, sans être sujette au rapport par le donataire ou le légataire venant à la succession, pourvu qu'en ce qui touche les dons la disposition ait été faite expressément et hors part successorale.
Concrètement, cela signifie que :
Le disposant peut prévoir de donner l'équivalent de sa quotité disponible de son vivant grâce à des donations. Dans ce cas, la propriété sera transmise avant son décès.
A contrario, si le disposant procède par testament, le transfert de propriété ne sera réalisé qu'au moment de son décès.
Bon à savoir : le caractère limitatif de la quotité disponible constitue une mesure d'ordre public à laquelle on ne peut donc pas déroger ; de la même façon, si le disposant outrepasse son montant, les héritiers devront faire appel à un avocat afin de demander la réduction de cette libéralité qualifiée d'excessive car dépassant la quotité disponible.
À noter : pour les successions ouvertes à compter du 1er novembre 2021, lorsque les droits réservataires d’un héritier sont susceptibles d’être atteints par les libéralités effectuées par le défunt, le notaire doit informer l’héritier concerné de son droit de demander la réduction des libéralités qui excèdent la quotité disponible (loi n° 2021-1109 du 24 août 2021).
Un autre problème peut également se poser, s'agissant des avantages matrimoniaux consentis à un conjoint survivant. Ces avantages sont qualifiées de libéralités en présence d'enfants non communs au couple, lesquels disposent d'une action en retranchement, corollaire de l'action en réduction appartenant aux enfants communs.
Quotité disponible : droits ou recours particuliers
Il existe ainsi des recours particuliers :
L'action en réduction de succession consiste à reconstituer le patrimoine du défunt en prenant en compte les donations qu'il a pu faire ; elle a notamment pour but de préserver la réserve héréditaire et donc de bien limiter la quotité disponible.
Sous certaines conditions, les parents du défunt ainsi que ses frères et sœurs ont un droit de retour sur les biens de famille : cela signifie que ceux-ci peuvent revenir soit aux parents, soit aux frères et sœurs.
Les héritiers indignes peuvent être exclus de la succession.
Séparation des biens
Les couples désireux de garder leur indépendance financière optent pour le régime de la séparation des biens.
Les patrimoines restent distincts. Le conjoint garde ses apports au moment du mariage et ceux acquis pendant ce mariage. La liquidation de ce régime matrimonial est donc inutile, puisque la masse successorale se compose du seul patrimoine du défunt.
La séparation des biens désavantage toutefois le conjoint en charge du ménage disposant d’un modeste revenu. Il n’a aucun droit à faire valoir sur le patrimoine constitué pendant le mariage. Le régime de la séparation des biens peut toutefois être avantageux si l’un des conjoints possède une entreprise dont il répond en personne.
Le versement d’une compensation financière se justifie si l’un des conjoints est totalement engagé dans la gestion du ménage ou l’éducation des enfants.
Dans un tel cas, le couple a intérêt à procéder de temps en temps à une nouvelle répartition des revenus et du patrimoine. Le partenaire qui exerce une activité lucrative pourra verser chaque mois, à son conjoint, une certaine somme ou lui transmettre des éléments, comme une maison ou un dépôt titres.
Brief summary
Tax authorities exchange information, e.g. on financial accounts and advance tax rulings, in order to increase transparency and prevent cross-border tax evasion. The exchange of information in accordance with international standards takes place upon request, spontaneously or automatically.
Exchange of information upon request
The rules on the exchange of tax-related information upon request are set out in bilateral double taxation agreements (DTAs). The corresponding OECD international standard is decisive. Switzerland is prepared to agree on a provision on the exchange of information upon request according to the international standard in all DTAs. Implementation of the exchange of information upon request is reviewed by the Global Forum on Transparency and Exchange of Information for Tax Purposes.
Spontaneous exchange of information
Information is spontaneously exchanged between tax authorities when the transmitting state suspects that information may be of interest to another state. In this context, spontaneous means that no request was submitted beforehand. The first spontaneous exchange of information took place within the framework of the OECD/G20 project on base erosion and profit shifting (BEPS). This concerns advance tax rulings where there is a risk of base erosion or profit sharing. Switzerland has been spontaneously exchanging information on advance tax rulings since 2018.
Automatic exchange of information
As part of the automatic exchange of information, partner states regularly provide each other with information on financial accounts, as well as country reports, for example.
The OECD's global standard for the automatic exchange of financial account information (AEOI) is designed to increase tax transparency and prevent cross-border tax evasion. It makes provision for the mutual exchange of information on financial accounts between states and territories that have agreed among themselves to the AEOI. Aside from Switzerland, over 100 states, including all major financial centres, have undertaken to adopt the standard.
The exchange of country-by-country reports aims to combat base erosion and profit shifting. With the adoption of the corresponding standard, multinationals in Switzerland are obliged to prepare a country-by-country report from the 2018 tax year onwards. Switzerland then exchanges the reports with its partner states.
Explication calcul de la réduction de l'impôt sur le capital (imputation)
Veuillez compléter les 4 champs en blanc dans le formulaire.
Hypothèses de calcul :
- Commune : Ville de Genève
- Centimes additionnels valables en 2020
Art.36A LIPM; art. 293, lettre B LCP.
La réduction de l'impôt sur le capital à hauteur de l'impôt cantonal et communal sur le bénéfice est limitée à:
- Période fiscale 2020 : 8'500 Fr.
- Période fiscale 2021 : 25% de l'impôt cantonal et communal sur le bénéfice- Période fiscale 2022 : 50% de l'impôt cantonal et communal sur le bénéfice
- Période fiscale 2023 : 75% de l'impôt cantonal et communal sur le bénéfice
- Période fiscale 2024 et suivantes : 100% de l'impôt cantonal et communal sur le bénéfice
Calcul de la réduction de l'impôt sur le capital (imputation)
Pour la Période fiscale 2020 : 8'500 (lettre A)
Montant de la réduction de l'impôt sur le capital (lettre E) = Valeur la moins élevée entre ces 3 valeurs :
- 8'500 (lettre A)
- Impôt sur le bénéfice (lettre B)
- Impôt sur le capital + Impôt sur le capital au taux réduit (lettre C + D)
Pour les Périodes fiscales 2021 et suivantes :
Montant de la réduction de l'impôt sur le capital (lettre E) = Valeur la moins élevée entre ces 2 valeurs :
- Impôt sur le bénéfice (lettre B) * Réduction de l'impôt sur le capital (lettre A)
- Impôt sur le capital + Impôt sur le capital au taux réduit (lettre C + D)
Un montage offshore peut-il être présumé frauduleux ?
L’administration peut-elle se contenter d’opposer à une filiale française servant des intérêts à sa mère européenne la circonstance que celle-ci est contrôlée par les résidents d’un paradis fiscal pour faire obstacle à l’exonération résultant de la directive intérêts-redevances ?
La société France Citévision, opérateur de télécommunications exploitant un réseau de câbles et fibres optiques dans la ville d'Amiens, était détenue à 100 % par la société FCV BV, domiciliée aux Pays-Bas, elle-même détenue, à hauteur de 34,05 % par la société Weststar domiciliée aux îles Caïman et à hauteur de 25,74 % par la société CHV (York) et de 13,04 % par la société Citévision (York), toutes deux domiciliées aux Iles Vierges britanniques. La société a comptabilisé en charges, en 2009 et 2010, des intérêts alloués tant à la société Weststar qu'à la société FCV BV, en rémunération des avances en compte courant que ces sociétés lui avaient apportées.
A l'issue d'une vérification de comptabilité portant sur les exercices 2009 et 2010, étendue jusqu'au 31 décembre 2011 en matière de taxe sur la valeur ajoutée, la société France Citévision a été assujettie à des rappels de prélèvements libératoires sur le fondement du III de l'article 125 A du code général des impôts ainsi qu'à des rappels de taxe sur la valeur ajoutée.
Le financement des activités de la société France Citévision était principalement assuré au moyen des sommes avancées par sa mère, la société néerlandaise FCV BV, à hauteur de 20 000 000 euros pour l'exercice clos en 2009 et 23 000 000 euros pour l'exercice clos en 2010, que les capitaux propres de la société France Citévision étaient constamment négatifs sur cette période et que la société Weststar domiciliée aux îles Caïman était l'actionnaire principal de la société FCV BV.
La société se pourvoit en cassation contre l'arrêt du 1er juillet 2019 par lequel la cour administrative d'appel de Douai a rejeté l'appel qu'elle avait formé contre le jugement du tribunal administratif d'Amiens du 3 novembre 2016, qui avait rejeté sa demande de décharge du prélèvement libératoire de l'article 125 A III du code général des impôts et de la pénalité de 40% de l'article 1729 du code général des impôts dont ont été assortis les rappels de taxe sur la valeur ajoutée.
Le principe pas de retenue à la source entre société membre de l’UE
Retenue à la source applicable - BOFiP - I
Les intérêts payés par une société française à une société associée établie dans un autre Etat membre de l'UE (art. 119 quater du CGI) sont exonérés de retenue à la source.
LA CLAUSE ANTI ABUS
Disposition anti-abus (3 de l'art. 119 quater du CGI) -
3. Les dispositions du 1 ne s'appliquent pas lorsque les revenus payés bénéficient à une personne morale ou à un établissement stable d'une personne morale contrôlée directement ou indirectement par un ou plusieurs résidents d'Etats qui ne sont pas membres de la Communauté européenne et si la chaîne de participations a comme objet principal ou comme un de ses objets principaux de tirer avantage des dispositions du 119 quater I du CGI
Il ressort des termes mêmes du 3 de l'article 119 quater du CGI que le législateur n'a pas entendu instaurer une présomption de fraude à l'égard des bénéficiaires contrôlés par des résidents d'Etats tiers.
Il appartient à l'administration, si elle estime que la chaîne de participations a comme objet principal ou comme un de ses objets principaux de tirer avantage des dispositions du 1 de article 119 , d'apporter au soutien de ses affirmations des éléments suffisants pour constituer un commencement de preuve de fraude ou d'abus.
Il appartient ensuite au contribuable d'opposer à l'administration tout élément qu'il estime pertinent et, enfin, au juge de l'impôt, de se prononcer au vu des éléments produits par les parties.